Le château des granges à Saint-Généroux

Maurice Tuzelet, cité comme historien local, dans son livre « Les Seigneurs de Saint-Généroux et d’Argentine avec notice historique sur Irais » publié en 1907, évoque les « seigneurs des Granges » et les droits attachés à cette seigneurie :

–  Droit de banc et de sépulture dans le chœur de l’église

– Droit de tenir ses assises quatre fois par an selon la coutume du Poitou (cas de

moyenne et basse justice)

– Droit de moulins et fours banaux, droit de garenne, de fuye, de pêche de St-Généroux à Montguimier

– Le terrage et même la dîme s’exerçaient sur un grand nombre de terres…

La date retrouvée la plus ancienne de la possession des Granges remonte au milieu du XIV ème siècle, Jean Cathus fait construire la forteresse. Suit une description du château. « La longueur du bâtiment n’excédait pas 30 mètres mais ses murs très solides étaient munis de mâchicoulis, meurtrières et archères. Un portail gothique donnait accès à l’intérieur du château.

La famille des Cathus semble s’éteindre vers 1580 et la seigneurie des Granges passe en d’autres mains, Vidard, Dreux, De Vieux, De Laspaix…

Charles Henri de Laspaix afferme en 1786 la métairie des Granges à Jean Macquaire pour 9 ans. Il achète en 1791 les biens du prieuré de St-Généroux. Il fut maire de St-Généroux de 1800 à 1818. »

Qui était Maurice Tuzelet ?

Tuzelet Maurice Georges Xavier est né à Irais le 2 août 1884. Ses parents sont Tuzelet Célestin et Fouchereau Clémence, marchands épiciers.

Engagé volontaire au 114 ème RI à Parthenay le 12 novembre 1904, il est «envoyé dans la disponibilité le 23 septembre 1905, dispensé en fonction de l’art 23 : « élève à l’école des Hautes Etudes Commerciales».

Dans le commerce international, il a habité Nantes, puis Bordeaux. Passé dans la réserve de l’armée active le 1 er octobre 1908, il est mobilisé en vertu du décret du 1 er août 1914 au 344 ème RI.

Il est «Tué à l’ennemi le 28 août 1916 » devant Verdun/Meuse (Verdun). Cité à l’ordre du régiment son nom figure sur les monuments aux morts d’Irais (lieu de naissance) et de Bordeaux (lieu d’habitation). Il figure aussi sur le livre d’or des anciens élèves de l’école des Hautes Etudes Commerciales « morts pour la France ».

Son corps n’ayant pas été retrouvé, il repose sans doute dans l’ ossuaire de Douaumont.

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